Burkina -Education
L'AMAIF octroie deux forages aux écoles de Tanghin
Ouagadougou,
10 décembre 2008 (AIB) - L'Association madrilène d'aide à l'enfance
(AMIAF) a procédé le mercredi 10 décembre à Ouagadougou, à une remise
de dons aux écoles primaires Tanghin barrage A, B et C.
Ces
dons étaient constitués de deux forages, de fûts d'eaux, des seaux pour
chaque classe et de fournitures scolaires, a-t-on constaté. L'AMAIF est
une association espagnole qui ouvre pour le bien-être des enfants et
est présente au Burkina depuis 2005, a affirmé le représentant national
de l'association, M. Azar G. Christophe.
« L'
association a, à son actif, plusieurs réalisations dans de nombreuses
localités au Burkina. Elle compte à ce jour quatorze forages, quatre
projets de scolarisation et d'alimentation et la construction d'une
cuisine traditionnelle dans des écoles publiques », a indiqué le
président de l'association, José Ricardo Pelàez. Ce sont au total plus
de 10 000 personnes qui ont déjà bénéficié des projets de l' AMAIF,
a-t-il ajouté.
La représentante des élèves a dit
la satisfaction de ses camarades pour ce geste et s'est engagée pour
une meilleure utilisation des forages. Les responsables de
l'association ont prodigué des conseils aux bénéficiaires quant à la
bonne gestion des infrastructures et ont conclu la cérémonie par la
mise en place d'un comité de quatre personnes pour la gestion des
ouvrages.
MY/OO/SVY
Burkina-Education-Recherche
FRSIT 2008 : Evaluer l'impact de la recherche scientifique et technologique sur les sociétés africaines
Ouagadougou
1er déc. (AIB)- La 8è édition du Forum national de la recherche
scientifique et des innovations technologiques (FRSIT) s'est ouverte le
29 novembre 2009 à Ouagadougou sous le signe de l'évaluation des
impacts de la recherche sur les populations africaines en termes
d'amélioration des conditions de vie.
Au-delà des expositions, des conférences et des ateliers, la 8è édition du FRSIT va chercher « à
mettre en évidence les impacts réels des résultats de recherche, des
innovations et des inventions sur nos sociétés africaines » a indiqué le ministre des l'Enseignement secondaire, supérieur et la Recherche scientifique, le professeur Joseph Paré.
Selon le professeur Joseph Paré, cette édition du FRSIT est un défi pour les chercheurs parce que « la créativité doit être au service du développement ».
En matière de développement, tout pays qui ne crée pas de technologie
restera un pays dépendant de ceux qui en créent a-t-il poursuivi.
La
8è édition du FRSIT connaît la participation des pays comme le Bénin,
le Cameroun, le Canada, la Côte d'Ivoire, La France , le Gabon, le
Mali, le Niger et le Togo a déclaré le président du comité national
d'organisation Robert Foro.
La présence des pays du Nord et du Sud à ce FRSIT est la preuve que « le
partenariat scientifique est une réalité et doit se renforcer pour une
recherche efficace adaptée aux besoins des populations », a
expliqué le ministre Paré. Le FRSIT, organisé par le ministère des
Enseignement secondaire, supérieur et de la Recherche scientifique et
le ministère du Commerce et de la Promotion de l'entreprise et de
l'artisanat, prendra fin le 6 décembre prochain. Les expositions se
déroulent sur le site du SIAO.
MY/SVY
Burkina-Education-Histoire
L'AHBF rend hommage à l'historien Joseph Ki-Zerbo
Ouagadougou
27 nov. (AIB) -L'Association des historiens du Burkina Faso (AHBF) a
clos le colloque international en hommage à Joseph Ki-Zerbo le mercredi
26 novembre à l'Université de Ouagadougou. Le moins que l'on pouvait
dire est que le Professeur Joseph Ki-Zerbo est toujours vivant à
travers ses ouvres.
L'AHBF est plus que jamais
décidée, depuis sa création en mai 2005 à Bobo-Dioulasso, à mettre en
valeur le riche patrimoine historique qu'a laissé l'historien et homme
politique Joseph Ki-Zerbo ; c'est pourquoi un hommage lui a été
rendu pendant ces trois jours de réflexion.
Des
professeurs et hommes d'histoire venus du Mali, du Bénin, du Togo, de
la France , du Niger, de la Côte d'Ivoire, du Canada, du Cameroun, de
la RDC et du Burkina Faso ont participé à ce colloque.
Selon
Salou N'Diaye, directeur de la faculté des sciences humaines à
l'Université Check Anta Diop de Dakar au Sénégal, cette reconnaissance
à Joseph Ki-Zerbo témoigne de son engagement dans la défense de toute
l'Afrique.
Le président de l'Université de
Ouagadougou, Jean Coulidiaty a appelé tous les participants à faire de
cette rencontre un chantier d'échange permanent. Il a également
encouragé la jeunesse à se lancer dans la recherche d'une bonne
formation historique et à s'armer de courage et de détermination pour
conquérir la dignité de l'Homme noir et de son continent.
Au
sortir de la rencontre, les participants ont, entre autres, recommandé
la nomination de l'Université de Ouagadougou, l'Université Joseph
Ki-Zerbo, la prise en compte à tous les niveaux de l'enseignement
secondaire de l'histoire du Burkina Faso.
Les
historiens du Burkina Faso, eux, se sont engagés désormais à
s'impliquer dans toutes les cérémonies commémoratives de l'histoire du
pays.
BL/TN/SVY
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